Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XIV. Band. Der Reichstag zu Nürnberg 1543 bearbeitet von Silvia Schweinzer-Burian, mit Vorarbeiten von Friedrich Edelmayer

A Brüssel AG, Papiers d’Etat et de l’Audience 122, fol. 56r–57v (Ausf. v.d.Hd. Zuychems).

B Brüssel AG, Papiers d’Etat et de l’Audience 122, fol. 58r–59v (Kop.).

Mme, les iours passés sommez esté très empeschez pour respondre aux quereles exhibuées par les commis du duc de Clèves, estans icy en grand nombre, lesquelz au 12 iour de ce mois furent ouys en nostre absence et ont faict une proposition prolixe et exhibué plusieurs escripts dont le principal estoit en forme de responce [Nr. 204] sur nostre justification [Nr. 202]. Et après trois quereles ou accusations en nom dud. duc [Nr. 205a], de la duchesse sa mère [Nr. 205b] et des gentilzhomes et autres [Nr. 205c] qui du temps du commencement de la guerre contre Juilliers sont esté au service de l’Empire à l’encontre du Turck et endommaigez par les gens de vostre M, et encoires ung livre imprimé, tant en latin que en alemand, sur les droicts de la duché de Gueldres [Nr. 204, Anm. 4 und Beilage 1] avec quelques autres pièces dont envoyons copies à votre Mté autant que avons peu recouvrir. Et pource que lesd. Clevois ne faisoient tous les iours autre chose que de crier et demander ayde aux estatz et que entendismes que par practique des Saxonois les estatz estoient délibérez de consulter sur cestuy affaire, nous nous avons hasté le plus qu’il nous a esté possible pour estre prests avec nostre responce. Et ainsi ayans tout communicqué avec Monsr de Grantvelle et le Sr de Naves, aussi par l’advis de la Mté du roy des Romains avons faict en latin une briefve confutation contre led. livre des Clevois contenant le droict de Gueldres etc. [Nr. 210, Beilage 1], laquelle semblablement par commandement de Monsr de Grantvelle est imprimée. Et touchant les autres quereles et escriptures, avons tiré tout en une réplique [Nr. 210] et avons eu audience publique en présence desd. commis de Clèves le 21 iour du présent. Et affin que ne soions prolixs de réciter ce que de nous a esté exhibé et de l’un et l’autre ceste playdoié envoyons à vostre Mté ung sommaire de ce que led. iour par nous a esté dit et proposé devant lesd. estatz de l’Empire, espérans que vostre M se contentera et tiendra agréable ce que par nous en nom de vostre Mté a esté faict.

Ferner legten die jülichschen Gesandten, begleitet von einer Rede, den Reichsständen den Briefwechsel zwischen den kurrheinisch/hessischen Gesandten in Aachen mit den Kommissaren Kgn. Marias in Maastricht vor. Zweifel der burgundischen Gesandten an der unparteiischen Haltung der kurrheinisch/hessischen Vermittler1.

Après que nous sommes esté ouys [1543 März 21], les estatz ont tenu conseil et concordamment concluz de supplier à la Mté du roy des Romains et requérir aussi Monsr de Grantvelle pour ayder à appaiser led. différent de Clèves. Ainsi ilz ont député jusques à douze qui sont allez vers le roy et Monsr de Grantvelle le 22e jour du présent [Nr. 212], sur quoy sa Mté a iourd’huy leur baillé responce2, laquelle vostre Mté entendra par Monsr de Grantvelle.

Anmerkungen

1
Die burgundischen Gesandten beziehen sich hier auf den Auftritt der jülichschen Räte im Reichsrat am 17. März 1543, als diese in einer Rede Kgn. Maria die Schuld am Scheitern der Waffenstilllstandsverhandlungen gaben (Nr. 208), was sie durch Bekanntmachung des Briefwechsel zwischen den Kommissaren Kgn. Marias in Maastricht und den Abgesandten der kurrheinisch/hessischen Vermittler in Aachen (Nr. 208, Beilagen 1–6) unter Beweis stellen wollten. Dr. Viglius übte in einem Bericht an Kgn. Maria vom 28. März 1543 scharfe Kritik am Vorgehen der jülichschen Räte: [...] Et combien que lesd. Clevois soient esté advertiz devant que nous du départ des députez des princes électeurs et sur ce incontinent renouvellez leurs complaincts en nostre absence en produysant les escriptures et lettres, lesquelles en communicquant, les commissaires de vostre M et lesd. députez ont escript l’ung à l’autre et par ce vouloir charger vostre M, comme si par elle tenoit que ceste dangereuse guerre ne s’appaisast et que vostre M donnoit cause de troubler la Germanie et empescher la négociation, et pour ce fort pressé de pourveoir incontinent, affin que led. duc ne fut constrainct de chercer [!] ayde à aultre part. Toutesfois nous, ayans ce entenduz, nous sommez hasté tant qu’il a estè possible et en demandant audience, ouvertement dict que povions suffrir que les Clevois fussent à ce appellez, nonobstant que eulx ne nous eussent voulsu laisser estre présens à tous leurs propositions. Ainsi sommez esté ouys et avons par nostre responce [Nr.  210] rebouté ce que par plusieurs escripts et iours nous [!] adversaires avoient crié contre nous, dont trouvons beaucoup des estatz assez contents. In: Brüssel AG, Papiers d’Etat et de l’Audiene 122, fol. 60r–61v (Ausf. v.d.Hd. Zuychems).
2
Mündliche Antwort des Königs; die schriftliche Antwort auf die Vermittlungsinitiative der Reichsstände vom 22. März erfolgte erst am 28. März: Nr. 214.