Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XIV. Band. Der Reichstag zu Nürnberg 1543 bearbeitet von Silvia Schweinzer-Burian, mit Vorarbeiten von Friedrich Edelmayer
Wien HHStA, Belgien PA 37/3, fol. 393rv (Kop.); ÜS v.a.Hd.: Copie de la copie de la proposition faite par les estatz de l’Empire au roi des Romains et aux commissaires impériaux.
Der Vorschlag einer Afterlehenschaft ging auf den Kf. von Sachsen zurück, der an einer friedlichen Erledigung des Streits zwischen seinem Schwager und dem Kaiser interessiert war. Johann Friedrich ersuchte seinen Bundesgenossen Lgf. Philipp von Hessen, diese Anregung an Granvelle weiterzugeben. Der Kf. von Sachsen selbst hielt einen Anstand von einigen Jahren unter Rückgabe der beiderseitigen Eroberungen für ratsam; währenddessen sollten die Konfliktpunkte beigelegt werden2. Nicolas de Granvelle war bei der Beratung am 13. April persönlich nicht anwesend und ließ den mündlichen Vorschlag des Geldernausschusses durch Naves für den Kaiser und Kgn. Maria in französischer Sprache zusammenfassen, wie seinem beiliegenden Schreiben an Kgn. Maria vom selben Datum zu entnehmen ist3.
Les estatz de l’Empire le 13 d’avril ont proposé à la Mté du roy des Romains et aux commissaires de l’empereur que sans avoir paix en la Germanie on ne scauroit souffisament résister au Turcq et que le duc de Clèves s’excuseroit d’y pouvoir assister.
Que lesd. estatz avoient cerché tous moyens pour appaiser le différent et guerre estant entre la Mté de la royne Marie etc., régente etc., et led. duc de Clèves ou du moins qu’on peult impétrer une abstinence et cessation d’armes et que les estatz peussent cognoistre des différens et actions entre lad. Mté et led. duc réciproquement, aimablement ou par droit.
Qu’ilz pensoient bien que la Mté de l’empereur ne faisoit si grant cas de si petit pays, aussi qu’il n’ymportait grandement à sa Mté, fors seulement pour la dignité et réputation de sad. Mté impérialle, parquoy espéroient que quant on pouvroit trouver moyens par lesquelz l’auctorité et réputation de sad. Mté fust saulvé et illustré, icelle – pour ung plus grande bien et éviter plus gros inconvénient et déstruction de plusieurs principaultéz et pays – se laisseroit prier et commovoir à quelque bénignité et clémence par lesd. estatz.
Que sur ce lesd. estatz avoient advisé cestuy expédient et moyen que led. duc de Clèves eust purement et franchement remis ès main de l’empereur comme duc de Bourgogne et Brabant les duché de Geldhre et comté de Zutpfen et s’en [eust] déporté entièrement d’iceulx. Et que les soubiectz eussent fait le serment à sa Mté comme duc de Bourgogne et Brabant, leur vray et naturelle seigneur. Que ce fait sad. Mté les eust reprins en fieff du Saint Empire et subséquemment les donner [!] en arrière fieff aud. duc de Clèves pour les tenir de sa Mté comme duc de Bourgogne et Brabant, et que les estatz regarderoient que sa Mté fust bien asseuré et led. duc obligé et astrict envers icelle.
Remonstroient en oultre que de cestuy moyen ilz n’aviont encoires parler [!] aux députéz dud. duc de Clèves, ce qu’ilz n’aviont voulsu faire avant que en avoir adverti sad. Mté royalle, affin de scavoir si on y vouldroit entendre, car autrement seroit payne perdue de traicter avecque eulx.
Sur ce lad. Mté du roy a remonstré ausd. estatz qu’elle communicqueroit de ce que dessus avec le Sr de Granvelle, orateur général de sad. Mté impériale, et que néantmoins ne les vouloit recéler que l’empereur Maximilian, le duc Charles [von Burgund], le roy Philippe [Ehg. v. Österreich] et l’empereur à présent avoient tous esté inféodéz de l’Empire dud. duché de Gheldre et comté de Zutpfen.