A Wien HHStA, Hs. blau 597/2, fol. 75v–79r (Kop.).

B Wien HHStA, Belgien PA 6/6, fol. 157r–160v (Ausf. chiffr. u. dechiffr.); DV: Du roy des Romains du 18 de novembre. Receus en Madrit le 17 de janvier en 421.

Beilagen: gedr. vonA. Károlyi, Kiadatlan levelek, Nr. 19–20, S. 538–540.

1. Wien HHStA, fol. 79r–80r: Hg. Moritz an Kg. Ferdinand (Übersetzung ins Französische), o.D. (ca. 1542 Nov. 10).

2. Wien HHStA., fol. 80r–82v: Georg von Carlowitz an Kg. Ferdinand (Übersetzung ins Französische), o.D. (ca. 1542 Nov. 10).

Der Kaiser wurde von Ferdinand bereits über das Misslingen der Belagerung von Pest, den Abzug des Reichsheeres und die Errichtung des Winterlagers unterrichtet2. Die Verhandlungen Ferdinands mit Kf. Joachim von Brandenburg, den Kriegsräten und den Inhabern der hohen Ämter über das Winterlager führten zur Bewilligung einer Reichshilfe von 4000 Fußknechten, 2000 leichten Pferden und 1000 bewaffneten Pferden, deren Bezahlung der König allerdings bis zum nächsten Reichstag vorstrecken sollte. Um die benötigten Geldmittel aufzutreiben, berief Ferdinand eine Versammlung der ungarischen Stände in Pressburg ein, tant pour leur donner plus de cueur et consolation et mectre ordre aux affaires d’icelluy, comme aussi pour adviser d’assistence pour cestuy yver et assehurance des frontières pendant que l’on pourra obtenir et dresser autre ayde en la prouchaine diette de Nuermberg. Der Ausgang der ungarischen Ständeversammlung ist bis jetzt ungewiss.

Lobende Beurteilung des Hg. Moritz von Sachsen und seines Rates Georg von Carlowitz, deren Berichte über die aktuelle politische Situation beiliegen. Ferdinand bietet sich als Mediator für die Einheit der Christenheit an. Karl möge seine Wünsche bez. des künftigen Reichstags Ferdinand bekanntgeben.

Der Fiskal zitierte die Protestanten wegen des braunschweigischen Feldzugs infolge der Klage Hg. Heinrichs vor das Reichskammergericht, während sich der König für einen Aufschub des Gerichtsverfahrens einsetzte; er konnte den Herzog jedoch nicht von seinem Vorgehen gegen die Protestanten abhalten. Et pour ce ne nous peult, Monsr, à ceste cause estre plus riens imputé ny en doibvent lesd. estatz recevoir raisonnable mescontentement, puisque ce leur a esté déclairé et sur ceste condition aient accepté la paix. Ce nonobstant toutesfois et pour plus assehurer les affaires, j’ay envoié homme propre3 vers lesd. de Saxen et lantgrave, tant pour les requérir eulx trouver en personne à lad. prouchaine diette impériale, affin de tant plus facillement povoir parvenir à la bonne conclusion de tous affaires, comme aussi pour leur déclairer la provision qu’avoye faicte quant aud. fiscal et que pour ce n’ont aucune occasion de ressentment ny se debvoir doubter ou mectre en armes. Aussi quant à assister le duc de Clèves, qu’ilz debvoient bien regarder ce qu’ilz feroient et considérer les grans torts si évidents et manifestes que icelluy de Clèves avoit de votre Mté et de tout l’Empire, aiant sans occasion quelconque enfrainct et contrevenu si ouvertement à la commune paix et recèz des diettes impériales de Spire [1542] et Nuernberg [1542]. Et auray, Monsr, néantmoins tousiours bon regard et advertence pour entendre ce à quoy ces assemblées tendent pour à tout obvier le plus que possible me sera.

Et à la vérité, Monsr, je ne suis sans grande perplexité et estre bien ébay que de si longtemps, mesmes dois le 28 d’aoust dernier, je n’ay eu de voz nouvelles ny responce sur ce que pieça vous ay escript, mesmes concernant votre résolution sur ce que se debvra traicter en lad. diette. Et n’estoit la prolongation d’ung mois que y est mise pour cause de ceste retraicte de Hongrie et que craindoie ceste tardivité de votre résolution et autres considérations, je ne scay, Monsr, par quel boult nous eussions peu commencer ung affaire de si grant importance sans avoir ny commissaires ny instructions, lettres ou ordonnances en votre nom4. Si suis-je, Monsr, en espoir qu’il y a quelque chose de chemin, parquoy me dépescheray icy pour m’y trouver le plustost que possible me sera.