Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XIV. Band. Der Reichstag zu Nürnberg 1543 bearbeitet von Silvia Schweinzer-Burian, mit Vorarbeiten von Friedrich Edelmayer
A Wien HHStA, Hs. blau 596/1, fol. 46v–49v (Kop.); AV fol. 46v: Datées à Barcellone le dernier d’octobre. Présentées à Vienne le jour du Noël 25 de décembre. Respondu à Vyenne le 29 ensuivant.
B Wien HHStA, Belgien PA 4/3, fol. 124r–127v, 144rv (Konz. v.d.Hd. Baves).
C Wien HHStA, Belgien PA 4/3, fol. 131r–138r (Kop. chiffr. mit beiliegendem Dechiffr.).
D Wien HHStA, Belgien Rep. DD, Abt. B, Abschr. Fasz. 61 (alte Abt. 89), Nr. 43 (Wynants Kop.).
Das Schreiben Kg. Ferdinands aus Nürnberg vom 26. Aug. 1542 (RTA JR Bd. XIII, Nr. 168)1traf wegen Transportproblemen auf dem Seeweg (Unwetter) erst am 7. Okt. in Monzón ein; die Schreiben Karls V. an Kg. Ferdinand, Kgn. Maria und die ksl. Minister in Italien konnten aus demselben Grund nicht aus Spanien abgesandt werden. Aussi ne pouvoye-je déterminer sur ce que m’avez escript touchant la diette assignée au mois prouchain dont le lieu est au blanc2 par le recèz de la dernière diette de Nuerenberg, et n’en font autre spéciffication vosd. lettres ny celles du conseiler de Naves. Actendu les termes où j’estoie avec les François, lesquelz, combien qu’ilz se soient retirez rière France, toutesfois selon que j’entens journellement ilz s’arrestent en la frontière et le roy mesmes allant d’ung lieu à l’autre soubz couleur de faire fortiffier. Et m’est besoing pour ceste cause tenir et mectre gens de pied et de cheval, tant en Perpignan que autres villes et places du cousté de Rossillon. Et encoires ne puis-je à ceste cause – et pour non avoir lettres ny nouvelles quelconques de la royne, notred. seur, sont passé trois mois, ny de l’estat des choses en ce coustel-là, ny de ce que y est succédé, ny aussi en la Lombardie dois le mois d’aoust – me déterminer ny achever de résouldre de ce que je pourray faire sur l’instance que faictes touchant mon passaige en Ytalie et Allemaingne. Et mesmes actendu les grans fraiz que j’ay supporté tant en ce coustel que en lad. Lombardie et aultres mes royaumes et pays et les deniers que j’ay furny par change pour mes Pays d’embas, en quoy se sont quasi anticipé du tout et consumé les aydes que j’ay eu de ceulx de par deçà, tant de la couronne de Castille que d’Arragon, et qu’il me fault regarder nouveaulx et extraordinaires moyens pour finer argent d’iceulx que, comme vous povez considérer, sera très difficille et qu’il en fault peu ou riens espérer des autres susd. que tous sont extrêmement en arrière, oultre ce que pour me déterminer conviendroit scavoir, ce que aussi sera esté exploicté ou coustel de Hongrie et ce que les estatz de l’Empire vouldront faire l’année prouchaine et assentir les desseings du Turc et du roy de France.
Et me retrouvant en ces termes et aiant beaucop pensé et consulté de dessus, je me suis enfin résolu faire repasser le Sr de Grantvelle en Ytalie soubz couleur du concille3, excusant la tardance sur la guerre et difficulté du passaige. Granvelle, ausgestattet mit Vollmachten für die ksl. Befehlshaber in Italien, soll sich über Rom nach Trient begeben und dort die Chancen für den Konzilsbeginn sondieren. Danach soll er nach Deutschland weiterreisen pour vous advertir plus expressément de l’estat de mes affaires, tant en ce cousté que de lad. Ytalie et aussi entendre ceulx du cousté delà et de mesd. Pays d’embas et, en conférant le tout avec vous, regarder ce que se pourra faire mesmes avec les estatz de l’Empire, en quoy il m’emporte tant plus regarder et a–le sonder–ajusques au boult, actendu le recomencement de guerre depuis succédé et la despence et dommaige que j’en ay supporté et soustenu en tant de coustez, lors que je debvoye estre assehuré par la tresve de Nyce [1538] et que j’entendoye employer ma personne et toutes mes forces contre le commun ennemy, non seullement de la Germanie, mais de toute la chrestienté. Quoy actendu la raison veult bien que je saiche desd. estatz ce qu’ilz vouldront fere pour moy all’encontre dud. roy de France que à bien considérer la chose et comme il a usé l’année passée au contempt et mesprisement dud. Saint Empire ilz le doibvent tenir austant leur ennemy que le myen. Et si debvroient entendre au chastiement du duc de Clèves quant aussi à ce qu’il a fait all’encontre de moy par le moyen de Martin van Rossem, dont il ne se scauroit excuser, ny de la détention de la duché de Gheldres.
Et vous escriptz ce que dessus pendant l’allée dud. Sr de Grantvelle pour regarder ce que vous semblera s’en debvoir encheminer en lad. prouchaine diette. Et si vous y estez desia, en usez selon ce ou sinon en baillez telle instruction à ceulx que je commectz pour estre de ma part en lad. diette, car vous povez par ce que dessus entendre mon intention4 qu’est de préalablement que me resouldre ny obliger à passer en Ytalie et aller en lad. Germanie scavoir ce que lesd. estatz vouldront faire, tant pour mon assistence et assehurance de mes pays et estatz contre led. France que de la restitution dud. Gheldres, aussi quelle emprinse se debvra faire contre led. Turc. Der Kg. von Frankreich und der Hg. von Kleve müssen daran gehindert werden, das dringend notwendige Unternehmen gegen die Türken zu gefährden.
Et pource que vous congnoissez ce que dessus emporte à vous et à moy, vous remectz d’y faire selon le temps et disposition, en actendant la venue dud. Grantvelle, ce que verrez plus convenir et de temporiser le progrèz de lad. diette jusques à la venue dud. Grantvelle ou de commencer et entamer les affaires d’icelle pour gaingner temps, tenant toutesfois pour maxime de non me obliger à riens – ny de ma personne, ny d’autre chose – jusques je saiche ce que lesd. estatz vouldront faire, comme dit est. Et pourrez regarder si ce point principal se pourra différer jusques à la venue dud. Grantvelle et qu’il ait communicqué avec vous en traictant sur les autres choses remis à lad. prouchaine diette que, si se povoit faire convenablement, seroit le plus sehur et ce que je vouldroie, affin que estant bien informé par led. Grantvelle de mon intention puissiez regarder plus meurement ce que se debvroyt faire à lad. diette.
Et pour satisfaire à ce que m’en escripvez, vous envoye deux povoirs, en l’ung desquelz sont dénommez les cincq commis, qui ont esté en la précédente [Nr. 44a], et ung autre où sont seullement les duc Frederich palatin, évesque d’Augsburg et conseillier de Naves [Nr. 44b]. Et semble que cestuy souffiroit pour évicter plus de despence et que les affaires communément se traictent mieulx par moings de gens, vous remectant toutesfois d’en faire comme mieulx vous semblera et de leur bailler telle charge et instruction que vous verrez estre à propoz de mon intention déclairée cy dessus, et ne leur en scauroie bailler autre ny à vous plus d’advertissement.
Et led. Sr de Grantvelle fera toute la meilleure dilligence qu’il pourra de soy trouver devers vous. Et dois qu’il arrivera à Genues dépeschera courrier exprès devers notred. seur, affin qu’elle envoie quelque bon personnaige exprès en lad. diette, informé de l’estat de tous les affaires généraulx et particuliers de ce coustel-là et pour estre en lad. diette et faire en icelle pour lesd. Pays d’embas ce que sera advisé et povoir mieulx délibérer et resouldre, le tout conféré et examiné, ce que se pourra et debvra faire [...]. Et sera bien que advertissez led. Sr de Grantvelle où plus convenablement il pourra vous aller trouver, vous priant tenir regard qu’il emporte de gaigner et advancer le temps, tant pour la bonne direction de ce que l’on aura à faire que pour m’en advertir.
Baldiger Aufbruch Karls aus Monzón und Weiterreise nach Valencia und Kastilien geplant, wo er Geld von den Cortes auftreiben muss. Die Zeit drängt in der momentanen Notsituation, wo er von allen Seiten bedrängt ist. Et en remectant le surplus à la venue dud. Sr de Grantvelle, je respondray au surplus aux aultres particularitez de vosd. lettres: Et premièrement quant à l’instance que lesd. estatz ont faicte en lad. dernière diette pour la visitation de la chambre impériale5. Je suis très content qu’elle se face et ce que je l’avoye suspendu estoit selon l’advis que m’en avez donné, et y pourrez faire procéder en vertu des pouvoirs et commissions qu’en sont desia esté envoyez. Mais je ne scauroye sans avoir sur ce aultre advis de vous et scavoir sur quoy envoyer plus particulière instruction dès icy, sinon de vous remectre d’en user comme verrez plus convenir au bien des affaires et satisfaction desd. estatz.
Bezahlung des Kammerrichters Gf. Johann von Montfort, der seines Amtes enthoben werden will. Als Nachfolger käme der nicht so gut qualifizierte Mgf. Ernst von Baden in Frage. Gleich nach der Ankunft Granvelles in Nürnberg soll mit Montfort darüber gesprochen werden. Der Kaiser ließ zwei Kommissionen vorbereitet: eine für Mgf. Ernst von Baden, die andere blanko.
Ferdinand möge Karl über den geplanten Verkauf der Güter Hg. Ottheinrichs wegen dessen Schulden berichten. Vollmachten für die Verhandlungen mit dem Kf. von Sachsen in der Wahlfrage wurden bereits übersandt. Beitragszahlungen des Kaisers zum Nürnberger Bund sind eine sinnlose, abzulehnende Ausgabe, da der Papst nicht beabsichtige, dem Bund beizutreten. Für die Bezahlung Gf. Hugos von Montfort, der nicht mehr Bundesrat des Nürnberger Bundes sein will, hat der Kaiser Vorkehrungen getroffen; Gf. Friedrich von Fürstenberg wäre ein guter Ersatz für Montfort.