Vgl. auch die möglicherweise in Regensburg ebenfalls eingereichte, etwas anders akzentuierte Eingabe der Reichsstädte an den Kaiser, [Regensburg?], o. Datum, Wien HHStA, RK RTA 7, unfol. (Kop.): A l’empereur, nostre seigneur. Remonstrer vous, sont très humblement les très obéyssans subgetz à vostre
Mté et au saint empire les commis et envoyés à ceste diète impérialle pour et èz noms des citéz et villes impérialles que combien que de toute encienneté et à chacune journée impérialle que s’a parcydevant en tenue tout ce que se faisoit et consultoit concernant les affaire de l’empire par et entre les électeurs, princes, prélatz, contes, estatz du saint empire, tousiours leurs seroit esté communicqué et par les commis desdites citéz et villes impérialles entendu, débattu, advisé et par loysir comme
[...?] faisoit en donner leurs oppinions et déliberations comme autres estatz sans y avoir aucune différence. Et lhorsque
[sic!] les choses estoient aviséz, débattues, se trouvoient ensembles et concluroient unanimement avant que en faire relation à vostre
Mté ou à ses prédecesseurs. Or est que à ceste journée présente lesdits électeurs, princes, prélatz et contes les ont commencé voulloir frustrer et exclore de leur encienneté, scavoir qu’ilz ne leurs veullent donner respir ne temps pour aussy bien débattre les affaires comme eulx selon l’exigence des cas et desdites villes, ains ce qu’ilz entre eulx conclurent sans nous donner autre déliberation pour y aussi adviser et conclure, que la simple lecture ou déclaration verballe de leur besoingne encores plustost et à l’insceu desdites villes en font rapport à vostre M
té, dont s’ensuyt inégalité grande entre les estatz tant au fait des contributions que autres affaires, parce que ce que les électeurs, princes et estatz entre eulx advisent, prétendent contraindre lesdites citéz et villes ensuyvir jacoit qu’ilz ny ayent accordé et n’en saichent aucune chose en résolution, comme plus au long lesdits commis des citéz et villes ont jà fait très humblement remonstrer à vostre M
té, qu’est au grant interest de vostredite M
té, parce que lesdites citéz et villes que tousiours sont esté manoirs, domicilz, reffuge et forteresses des empereurs et roys Romains, voz prédecesseurs, et sont encores et pour l’advenir, pourveu qu’elles soient maintenues en leurdit privilège et encienneté, qu’est aussy au grant foul et préiudice des communes desdites citéz et villes, ruyne et décadence d’icelles, sy par remède convenable n’y est en brief pourveu. Cy supplient très humblement et en toute dehue
[= due] révérence et obéyssance lesdits commis et envoyéz desdites citéz et villes impérialles, vostre
Mté plaise à ce pourveoir et remédier avant le départ d’icelledite vostre M
té et les maintenir et entretenir, faire maintenir et entretenir en leurdit privilège encien ad ce que puisqu’ilz sont chargéz des charges de l’empire tant par contributions que autrement aussy bien et davantaige que autres estatz de l’empire comme appareit clerement par le taux des impostz en général, que rien n’esté conclue en résolution par lesdits électeurs, princes et estatz à leur insceu et préiudice, affin aussy que par ce entre lesdits estatz soit gardée, comme doit estre, égalité et indifférence, autrement faisant vostredite
Mté perdroit ses droitz de souveraineté et autres que princes et estatz prétendroient à soy usurper et se senteroient lesdites citéz et villes trop et grandement préiudiciéz et grevéz en ce de estre contraintz ensuyvre à leur préiudice, dompmage
[sic!] et dangereuse conséquence ce, qu’ilz ne scauroient ou n’auroient en cognoissance ne accordé bonnement quoy faisant lesdites citéz et villes que autrement sont jà assez molestées prieront la grâce du sauveur Jhesu Christ pour la prospérité de vostre M
té.
Vgl. auch den Extrakt aus der Registratur der Reichsstädte zum RT 1541, Colmar AM, AA 71, 1 Rep. Schiesser, fol. 38v–39r (Kop.): Standt, stym und session. Dieser reichstag ist der strittigen religion und ainer eil
[enden] turckenhilf halben ausgeschrieben, darzu auch die stett erfordert worden. Seint bei der proposition und andern gemeinen furträgen die stett der religion halben getrennt, hangt jeder thail seiner part von den obern stenden an. Und wiewol die catholischen stende iren verwand
[ten] stetten ire bedencken geöfnet, so erwarten
[sie] doch derselben mainung nicht, sünder ubergeben ir bedencken
ksl. Mt. Daher dieselben stett i
[re] mainung
ksl. Mt. auch besunder mit inverleib
[ter] beclagung begegneter ausschliessung uberrai
[chen] lassen, wie sie sich dann nit wenigers gegen
Kff.,
Ff. und stenden auch beclagen und pitten, sich hinfurter dergleichen beschwerlichen neuerungen zu enthalten. Die obern stende haben uff der stett antwort,
[so] ksl. Mt. uberraicht, ir widerantwort schriftlich gethan, darin sie sich uff ein verm
[einten] alten brauch ziehen. Hierauf folgt der stett replica, darin,
[wie] der gebrauch von alters gewesen, luculente ausgefurt, ires befugs argumenta statlich deducirt und dargethan worden. Die steinde aber haben hierauf weitter nichts gehandelt, sunder seint mit den berhatschlagungen furgefar
[en], den stetten von iren bedencken abschrift
[und] bedacht abgeschlagen. Standt, stym und session. Die stett ubergeben ir sundere antwort, beclagen sich zugleich zugefugter ausschliessung, aber umbsunst; daher sie weittere anmanung bei
ksl. Mt. thun und furbrachter beschwerden erledigung pitten, aber alles vergebens und umbsunst. Darumb sie dann, obwol von
ksl. Mt. mit allen stetten ingemein ad partem gehandlet wurt, eins theils den abschiedt weder willigen, annemmen noch siglen, die andern aber allein mit einer maß und cum protestatione bewilligen, wie apud acta zu sehen. Sunst geschicht im articulirten libell, anno 44 zu Speyr
ksl. Mt. von stetten uberraicht, anregung, daß die stett auch uff diesem reichstag im ausschus gewesen, dessen doch bei den acten kein anzeig zu finden.